29 mai 2013

Les politiques de l'amour (Iacub)


Conférence de Marcela Iacub : Les Politiques de l'amour 
15 mai 2013 (forumdesimages) 58'25"
par Marcela Iacub, juriste, chercheuse et essayiste argentino-française Les intrigues cinématographiques se sont pendant longtemps appuyées sur les impossibilités d’aimer externes (sociales,économiques, familiales,morales) et aussi internes (handicaps psychologiques, non réciprocité des personnages). Le cinéma d’aujourd’hui fait apparaître un nouveau type d’impossibilité. Dans un grand nombre de films récents, c’est l’amour lui-même qui semble une entreprise impossible. Cette conférence a eu lieu le 15 mai 2013, dans le cadre du cycle "Défense d'aimer" au Forum des images, à Paris.


25 mai 2013

EU v. Hollywood : Exception culturelle 2013

Renforcer l’exception culturelle dans l’Europe de demain [video] 2h11'
Cannes, 20 Mai 2013

Avec : Gilles Jacob (Président du Festival de Cannes); Aurélie Filippetti (Ministre de la Culture et de la Communication, France); Androulla Vassiliou (Commissaire européenne; Grèce); Nicole Bricq (Ministre du Commerce extérieur, France); Eric Garandeau (Président du CNC); Roberto Olla (Directeur général d'Eurimages); Doris Pack (Présidente de la Commission culture du Parlement Européen sur les politiques culturelles en Europe); Alvaro Longoria (Producteur); Pascal Rogard (Président de la coalition française pour la diversité culturelle); Chris Dodd (CEO Motion Picture Association of America - MPAA); Jaime Rosales (réalisateur, Espagne); Costa Gavras (réalisateur, France); Jobst Plog (Président d'Eurimages et Vice Président d'ARTE); Henri Weber (Membre de la commission INTA au Parlement européen);
Danielle Auroi (Membre de la Commission culture du Parlement européen); Alain Terzian (Président de l’UPF et de l’Académie des César);
Prise de parole des cinéastes et artistes présents à Cannes, notamment les signataires de la pétition des cinéastes

introduction par Eric Garandeau, président du CNC [PDF]

Concordance des temps (France Culture) : L'argent du cinéma, star et producteurs (18 mai 2013) [MP3] 58'

Voir aussi :


23 mai 2013

Amours censurées et Nouvelle vague (Hervé)



Conférence du Forumm des Images : Cycle "Défense d'aimer" par Frédéric Hervé, historien du cinéma
Les auteurs de la Nouvelle Vague cinématographique ont proposé des représentations du couple et de l’amour jugés transgressifs pour l’époque. Entre 1956 et 1966, leurs rapports avec la censure ont donc été hautement conflictuels. En s’appuyant sur des extraits de films comme Une femme mariée, Jules et Jim ou La Collectionneuse, Frédéric Hervé fait apparaître la réalité de ce contentieux relatif aux nouvelles représentations de l’amour.

Cette conférence a eu lieu le 18 mai 2013, dans le cadre du cycle "Défense d'aime" au Forum des images, à Paris.

13 mai 2013

Dans la foule des grands festivals (France Culture)

Culture monde (France Culture) : Dans la foule des grands festivals

Avec : Elisabeth Lequeret (journaliste à RFI, critique de films, elle participe à l'organisation du festival de Berlin) ; Luisa Prudentino (professeur à l'Inalco, spécialiste du cinéma chinois) ; Patrick Frater (journaliste (Variety, Screen international et Hollywood reporter), fondateur du site Film Business Asia)
Depuis sa création en 1946, le festival de Cannes s’est affirmé comme un rendez-vous cinématographique majeur au niveau mondial. Mais que signifie cette suprématie? Comment la comprendre? Les autres grands festivals européens, comme celui de Berlin, sont-ils les « concurrents » de Cannes, ou leur fonctionnement est-il complémentaire de celui du festival français? Y a-t-il des logiques de « passage obligé » dans ces festivals pour les films présentés au public? Comment ces logiques, si elles existent, évoluent-elles depuis quelques années?
Au-delà de l’identité de chaque festival et des raisons qui ont poussé à la création de chacun d’eux (Berlin créé pendant la guerre froide, Cannes après la 2e guerre mondiale, Venise sous Mussolini), nous allons essayer de comprendre le fonctionnement actuel de ces grands rendez-vous. Nous tenterons aussi de comprendre ces logiques en nous intéressant au cinéma asiatique: depuis quelques années des festivals de cinéma majeurs y ont lieu, en particulier celui de Busan en Corée, centre névralgique du cinéma asiatique, et temple par excellence du cinéma chinois, un cinéma qui d’ailleurs est parti à la conquête de l’Europe grâce à de très nombreux festivals qui lui sont consacrés. Du cinéma d’auteur aux grands blockbusters internationaux, des festivals européens aux nouveaux grand rendez-vous asiatiques, petit tour du monde des grands rendez-vous du cinéma aujourd’hui.

2. Festivals d’Afrique : moteur culturel ou utopie? (07.05.2013)  49' [MP3]
Avec : Eloi Ficquet (anthropologue et historien, maître de conférences à l'EHESS) ; Jean-Marie Téno  (réalisateur franco-camerounais) ; Simon Njami (curateur, organisateur entre autres de la Biennale de photographie de Bamako)
A l’aube des indépendances africaines, naît toute une réflexion sur le rôle de l’art et de la culture dans l’émancipation des peuples d’Afrique. Léopold Sédar Senghor fut à l’origine du premier festival mondial des arts nègres organisé en 1966 à Dakar. Il s’agissait alors de «parvenir à une meilleure compréhension internationale et interraciale, d’affirmer la contribution des artistes et écrivains noirs aux grands courants universels de pensée et de permettre aux artistes noirs de tous les horizons de confronter les résultats de leurs recherches» déclara l’ancien président sénégalais. Puis une 2ème édition eu lieu en 1977 au Nigeria, puis à nouveau à Dakar à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance du pays.
D’autres festivals furent créés par la suite:
- le Fespaco (Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), certainement LE plus grand festival cinématographique africain né en 1972 et qui se déroule tous les deux ans dans la capitale Burkinabé, Ouagadougou.
- la biennale de Bamako (aussi appelée les rencontres africaines de la photographie) qui, depuis 1994, promeut de grands artistes du continent dans le domaine de la photographie.
Quel bilan peut-on dresser de ces manifestations culturelles? Permettent-elles de soutenir un développement culturel pérenne? Que représentent-elles pour les scènes artistiques locales? En quoi aident-ils à définir une identité culturelle africaine? Que nous disent les festivals sur les liens entre pouvoir, Etat, marchés de l’art, culture en générale? A quel(s) public(s) s’adressent-ils?

3. Sur la route : le quotidien des festivaliers (08.05.2013)  49' [MP3]
Avec : Anne-Marie Autissier (maître de conférences à l’Institut d’études européennes de l’Université de Paris 8, en sociologie de la culture) ; Emmanuel Ethis (sociologue, président de l'université d'Avignon) ; André Ménard (créateur et directeur artistique du festival international de Jazz de Montréal)
Les événements artistiques rassemblent de véritables communautés le temps des représentations que ce soit autour de spectacles de danse, de musique ou de théâtre: les festivaliers constituent un corps. Mais quoi de commun entre ces publics selon les festivals fréquentés? Selon qu’ils soient orientés vers le grand public (les grandes messes des musiques modernes comme Sziget en Hongrie) ou plus élitistes (comme le Festival de Salzbourg: un festival d'opéra, de théâtre et de musique classique créé en 1920 par le metteur en scène Max Reinhardt et l’écrivain Hugo von Hofmannstha). Comment les programmateurs s’y prennent-ils pour fédérer ces différents publics?
Quels publics pour quels festivals? En quoi ces publics ont-ils changé ces dernières années? Et qu’est-ce qu’ils nous disent des évolutions des grands événements culturels en France et en Europe? Il semble que, de plus en plus, les festivals s’imposent comme une forme majeure dans le paysage culturel. Comment l’expliquer ?




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12 avril 2013

Pier Paolo Pasolini (Joubert-Laurencin)

9 avril 2013 (Institut Lumière) 1h13'
Hervé Joubert-Laurencin, spécialiste de Pasolini, auteur de plusieurs ouvrages sur le cinéaste et professeur de cinéma à l'Université de Paris Nanterre.
Cette conférence est suivie de la présentation de Accatone.

09 avril 2013

Restauration du film (La cinémathèque française)

Atelier Restaurer un film
1er décembre 2012 (La cinémathèque française) 1h47'


30 novembre 2012 (La cinémathèque française) 2h14'


08 avril 2013

Pathé-baby (Gourdet-Mares)

Un anniversaire : le Pathé-Baby et le format 9,5 mm (1922)
Une conférence du conservatoire des techniques cinématographiques, par Anne Gourdet-Mares
(9 novembre 2012; La cinémathèque française) 2h22'

27 mars 2013

Brian De Palma (Douchet)

Le critique et historien du cinéma Jean Douchet a consacré son stage annuel à l'un des plus célèbres cinéastes américain, Brian De Palma (Institut Lumière; Lyon; France)



Stage Jean Douchet sur Brian De Palma :



24 mars 2013

Paris expérimental (Lebrat)

Regarder Paris tel qu’il a été filmé par le cinéma expérimental, c’est se plonger dans une «contre-histoire du cinéma». Une conférence de Christian Lebrat, cinéaste et responsable des éditions Paris-Expérimental, illustrée d’extraits de films de cinéastes du monde entier, pour qui cette ville a été une inspiration, une référence ou une terre d’accueil.
Cette conférence a eu lieu le 5 mars 2013 au Forum des images, à Paris.



23 mars 2013

Tarantino philosophiquement (Thoret)

Eloge de la parodie (4/4)
Tarantino, imitateur ou créateur ?

Par Adèle Van Reeth (Les nouveaux chemins de la connaissance; France Culture; 21 mars 2013) [MP3] 58'
Avec : Jean-Baptiste Thoret
Après Gérard Genette, Aristophane et Voltaire, dernier temps aujourd’hui de notre éloge de la parodie, et pour l’occasion, j’ai le plaisir de recevoir Jean-Baptiste Thoret qui vient tenter de répondre à ceux qui font du cinéma de Tarantino une compilation de références cinématographiques vidées de leur substance dans l’utilisation parodique qui en est faite. Du jeu à la parodie, du clin d’œil à l’appropriation, au fond la question inévitable que pose la parodie, c’est celle de savoir ou est à la limite entre l’imitation et la création.

Voir aussi : 

21 mars 2013

Maurice Pialat (Toubiana)

13 mars 2013 (Institut Lumière; Lyon, France) 1h10'
Maurice Pialat, dix ans déjà. Libre autant qu'exigeant, son cinéma reste indispensable et continue de nourrir les cinéastes. A l'occasion d'une rétrospective intégrale de ses longs métrages (en copies restaurées par Gaumont), Serge Toubiana est venu nous parler de cet homme. A l'Institut Lumière le mercredi 13 mars 2013.

16 mars 2013

Taipei au cinéma (Wafa Ghermani)

Depuis l’époque coloniale japonaise à nos jours en passant par la période de la dictature des Nationalistes chinois, Taipei est l’objet de représentations contradictoires qui révèlent son identité fragmentée. Cette présentation revient plus particulièrement sur l’image de Taipei à l’écran avant Tsai Ming-liang, Hou Hsiao-hsien et Edward Yang.
Wafa Ghermani est doctorante en histoire du cinéma à l’université de la Sorbonne Nouvelle et associée au CEFC (Centre d’études français sur la Chine contemporaine) à Taipei. Sa thèse porte sur le cinéma taïwanais depuis la période coloniale et la représentation de la nation. Elle est l’auteur de plusieurs articles à ce sujet. 
Ce Cours de cinéma a eu lieu le 1er mars au Forum des images, à Paris, dans le cadre du cycle "De Pékin à Taipei, 1 000 visages de la Chine".


Voir aussi :

12 mars 2013

Hong Kong & Wong Karwai (Brigitte Duzan)

Telle nous apparaît Hong Kong chez Wong Kar-wai : ville rêvée par les personnages autant que leur auteur, ville hantée par le passé autant que le futur, ville imaginée/imaginaire, jusqu’au fantasme dans les films publicitaires du cinéaste. Brigitte Duzan Écrivain, linguiste et traductrice, Brigitte Duzan travaille tout particulièrement sur les interactions entre la littérature et le cinéma dans le domaine chinois. Elle a publié “Cent ans de soucis et soudain le printemps” (Éd. De l’Aube, 2004), et dirige deux sites de référence incontournables sur le cinéma chinois et la littérature chinoise moderne : www.chinesemovies.com.fr et www.chinese-shortstories.com 
Ce cours de cinéma a eu lieu le 22 février 2013, au Forum des images, à Paris, dans le cadre du cycle "De Pékin à Taipei, 1 000 visages de la Chine".


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10 mars 2013

Masterclass Guédiguian

25 février 2013 (La cinémathèque française) 1h46'

08 mars 2013

LA cinephilia (hoax?)

In Cahiers (Feb 2013), Aurélie Godet interviews 2 arthouse owners ( and asks Angelinos if they are present and whether they are going to support their arthouse circuit. Finally!
  • Hadrian Belove (Cinefamily)
  • Greg Laemmle (Noho 7, Le Royal...)
Source : L’art et essai existe-t-il à Los Angeles? (Aurélie Godet; Cahiers du cinéma; février 2013; n°686)


In the greater Los Angeles, she reports, there are 2200 screens (and only 5% of them show arthouse films, American or Foreign), essentially located in West Hollywood, neglecting East LA completely. San Fransisco, Portland, Boston, Austin are supposedly more cinephile-friendly than the WORLD'S CAPITAL OF MOVIES itself... 
The guys pretend that it is too expensive to release a film theatrically (cost of advertising), and that it's not worth it to invest in brick-n-mortar arthouses (again too expensive)... Well, the USA is not only the richest nation on Earth, but Hollywood also happens to be the movie industry that makes the most money in the world. So how exactly can you complain about the cost of cinema exhibition? Think about all the countries that do not enjoy the kind of wealth, money flow, captive moviegoing audience, widest exhibition infrastructure... Yeah, they still commit to indie and foreign films more than the USA does! (See: Shut-in "Cinephiles" (USA) 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12-13) How hard could it be?

I tell you what... *IF* the costs are really unbearable because cinephiles in LA are (way) below the sufficient critical mass, nothing stops you from being a bit ingenious and ressourceful, organise yourself online, create a network of "indie distribution" outside of the official channels of information. Today being visible and actively supported on social media is much more important and efficient than to pay for TV ads that nobody watch... (By the way, TV ads for movies is forbidden by law in France, to avoid the richest studios from cluttering the air time while leaving out the small distributors who can't afford it, and take a look at it yourself... IT WORKS FINE!!! In fact, challenging cinema is DOING BETTER than in the USA. Learn from it!)
It doesn't cost ANYHTING to spread the word of mouth/mouse within a motivated/deprived community of cinephiles desperately waiting for films to come out on USA screens. Rent screens in multiplex and rendez-vous a flash mob every week to watch an undistributed film together. And grow from there. The demand is anemic... but if you never start to build a certain sophisticated culture, to educate the general taste, to offer alternatives... it will never happen spontaneously. Because people are lazy, and it's too easy and complacent to fall back on comfort movies and effortless entertainment which is vastly abundant in Hollywood especially.


Emmanuel Bonin has more to contribute at Le même cinéma tous les soirs (15 Feb 2013)



* * *


Steven Soderbergh on his early retirement from cinema directing :
"It’s a combination of wanting a change personally and of feeling like I’ve hit a wall in my development that I don’t know how to break through. The tyranny of narrative is beginning to frustrate me, or at least narrative as we’re currently defining it. I’m convinced there’s a new grammar out there somewhere. But that could just be my form of theism. [..] If I’m going to solve this issue, it means annihilating everything that came before and starting from scratch. That means I have to go away, and I don’t know how long it’s going to take. And I also know you can’t force it. I love and respect filmmaking too much to continue to do it while feeling I’m running in place. That’s not a good feeling. [..]
I remember describing making movies as a form of seduction and that people should look at it as though they’re being approached at a bar. My whole thing is, when somebody comes up to you at a bar, what behavior is appealing to you? And there are certain things that I’m not willing to do to get a reaction. [..]
It’s not pandering so much as being obvious. Do you want to hang out with someone who has the most obvious reaction to everything that happens? That’sboring! And when I see a movie that’s doing the obvious thing all the time, it’s frustrating. [..]
The thing I also see a lot of is multiple endings—I feel like movies end like five times now! I remember being very conscious of the Lord of the Rings movies having a lot of endings. But I wonder if the audience has come to expect them. Music has become another of the most abused aspects of filmmaking. I’m mystified by the direction scores have taken in the last ten years. It’s wall-to-wall—it’s the movie equivalent of the vuvuzelas from the last World Cup! I don’t understand it at all. For me, it’s ideal when you can get the music to do something that everything else isn’t doing. [..]
The worst development in filmmaking—particularly in the last five years—is how badly directors are treated. It’s become absolutely horrible the way the people with the money decide they can fart in the kitchen, to put it bluntly. It’s not just studios—it’s anyone who is ­financing a film. I guess I don’t understand the assumption that the director is presumptively wrong about what the audience wants or needs when they are the first audience, in a way. And probably got into making movies ­because of being in that audience.
[..] I remember during previews how upset the audience was by the Jude Law character [in Contagion]. The fact that he created a sort of mixed reaction was viewed as a flaw in the filmmaking. Not, “Oh, that’s interesting, I’m not sure if this guy is an asshole or a hero.” People were really annoyed by that. And I thought, Wow, so ambiguity is not on the table anymore. They were angry."
On watching movies in theatres :
"It’s strange because you’d think there would be a lot of good theaters in Manhattan, but there aren’t. There are a couple, but in general it’s not fun to go out to movies here."
On the rebooting of the "American indie" film scene, like at the time of Sex, Lies and Videotapes :
"It would be hard because movies cost so much to market. I’m encouraged by Video on Demand, which is a very promising distribution method. But it’s much harder for filmmakers now. You’re sort of expected to emerge full-blown. That’s rare. Some people do, but I didn’t. Like I said, you can’t make five films in a row that nobody sees. You’d be in movie jail. I feel really lucky that I got to make the mistakes I made and still get to do Out of Sight."
On Candelabra being funded by TV (HBO) and not released theatrically in the USA (it will be released theatrically in Europe though!)  :
"[..] After Warner Bros. put it in turnaround, we showed it to every studio in town. No one wanted it, even though we only needed $5 million. [..] But HBO was immediately into it, and the experience was great from beginning to end. [..]
It’s true that when I was growing up, there was a sort of division: Respect was accorded to people who made great movies and to people who made movies that made a lot of money. And that division just doesn’t exist anymore: Now it’s just the people who make a lot of money. I think there are many reasons for that. Some of them are cultural. I’ve said before, I think that the audience for the kinds of movies I grew up liking has migrated to television. The format really allows for the narrow and deep approach that I like, and a lot of people … Well, the point is, three and a half million people watching a show on cable is a success. That many people seeing a movie is not a success. I just don’t think movies matter as much anymore, culturally."
Source : In Conversation : Steven Soderbergh (Mary Kaye Schilling; Vulture; 27 January 2013) 


* * *

In this week’s episode, A. O. Scott and David Carr talk about the ups and downs of experiencing films inside a theater … enjoy the popcorn, mind your manners and please share the armrest.
The Sweet Spot : Let's go to the Movies (AO Scott; David Carr; The New York Times; 8 March 2013)


* * *



Leos Carax refuses the LAFCA award for "Best Foreign-Language Film" and send this no-thank-you note :
"Bonjour, je suis Leos Carax, réalisateur de films en langue étrangère. J'ai fait des films en langue étrangère toute ma vie. Des films en langue étrangère sont fabriqués partout à travers le monde à l'exception, bien sûr, des Etats-Unis. Aux Etats-Unis, ils ne font que des films en langue non-étrangère. Les films en langue étrangère sont difficiles à faire, car vous devez inventer une langue étrangère au lieu d'utiliser votre langue habituelle. Mais la vérité, c'est que le cinéma est une langue étrangère, une langue créée pour ceux qui ont besoin de voyager de l'autre côté de la vie. Bonne nuit."
"Hello, I'm Leos Carax, director of foreign-language films. I've been making foreign-language films my whole life. Foreign-language films are made all over the world, of course, except in America. In America, they only make non-foreign-language films. Foreign-language films are very hard to make, obviously, because you have to invent a foreign language instead of using the usual language. But the truth is, cinema is a foreign language, a language created for those who need to travel to the other side of life. Good night." :D


* * *



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Productrice de cinéma indépendent chinois (Glachant)

Isabelle Glachant est une figure incontournable du cinéma franco-chinois ou sino-français. Son travail constitue l’une des passerelles les plus fécondes entre la France et le monde chinois. Après avoir couvert le cinéma chinois comme journaliste pour CANAL+, Isabelle Glachant devient la première attachée audiovisuelle en poste à l’ambassade de France à Pékin de 1998 à 2003. Puis, elle se lance dans la production et participe aux films de nombreux cinéastes de renom comme Wang Xiaoshuai ou Lou Ye. Aujourd’hui, elle est la représentante d’Unifrance en Chine où elle a pour mission de promouvoir le cinéma français pour la Grande Chine. Une expérience professionnelle unique qui couvre plusieurs pays, plusieurs terrains (privé, institutionnel) et un amour de cinéma toujours renouvelé.
Animée par Damien Paccellieri, spécialiste du cinéma chinois
Cette rencontre a eu lieu le 24 janvier 2013 au Forum des images, à Paris, dans le cadre du cycle de films De Pékin à Taipei, 1 000 visages de la Chine.


Filmographie d'Isabelle Glachant en tant que (co-)productrice :
  • Qing hong (2005/Wang Xiaoshuai)
  • Ping guo (2007/Li Yu)
  • Zuo Yuo / In Love We Trust (2007/Wang Xiaoshuai)
  • Nanjing! Nanjing! / City of Life and Death (2009/Lu Chuan)
  • Rizhao Chongqing / Chongqing Blues (2010/Wang Xiaoshuai)
  • Love and Bruises (2011/Lou Ye)
  • Wo 11 / Eleven Flowers (2011/Wang Xiaoshuai)



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07 mars 2013

Perpetual Mash-up (Cyriak)

Bonobo : Cirrus (video by Cyriak; 4 Feb 2013) 3'23"

04 mars 2013

Rebuilding Cinema in Africa (Mahamat Saleh Haroun)

Mahamat Saleh Haroun won the jury prize at Cannes in 2010. Despite living for decades outside his native Chad, he has been keen to depict images of his country in his films.
Video (5') : Mahamat Saleh Haroun returns to lead Chad's film renaissance (The Guardian; 25 Feb 2013)


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03 mars 2013

Shut-In "Cinephiles" (USA) 13



Uncle Boonmee who can recall his past lives (2010/Weerasethakul/Thailand)  Target Audience : NICHE (Acquired Taste)

  • USA : 0.01 % (5 max screens)
  • UK : 0.39 % (14 max screens)
  • France : 1.5 % (84 max screens)
  • Germany : 0.4 % (19 max screens)
  • Italy : 0.5 % (17 max screens)
  • Belgium : 1.6 % (8 max screens)
  • Russia : 0.31 % (7 max screens)
  • Turkey : 0.18 % (3 max screens)
  • South Korea : 0.53 % (2 max screens)
  • Argentina : 0.6 % (5 max screens)
  • Mexico : 0.06 % (3 max screens)
  • Taiwan : 0.5 % (3 max screens)
  • Thailand : 0.16 % (1 max screens)

Source : BoxOffice Mojo; IMDb


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01 mars 2013

Shut-In "Cinephiles" (USA) 12



A Separation (2010/Farhadi/Iran)  Target Audience : ADULT 18+

  • USA : 0.71 % (282 max screens)
  • UK : 0.8 % (29 max screens)
  • France : 4.6 % (250 max screens)
  • Germany : 3.3 % (159 max screens)
  • Spain : 0.64 % (25 max screens)
  • Italy : 0.9 % (29 max screens)
  • Belgium : 2.1 % (11 max screens)
  • Australia : 1.7 % (34 max screens)
  • Russia : 0.22 % (5 max screens)
  • Netherlands : 2.2 % (14 max screens)
  • Turkey : 0.19 % (3 max screens)
  • Portugal : 0.7 % (4 max screens)
  • South Korea : 4 % (15 max screens)
  • Argentina : 1.8 % (16 max screens)
  • Mexico : 0.32 % (16 max screens)
  • Brazil : 0.4 % (9 max screens)


Source : BoxOffice Mojo; IMDb



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28 février 2013

Shut-In "Cinephiles" (USA) 11


Melancholia (2012/Trier/Denmark)  Target Audience : ADULT 18+

  • USA : 0.05 % (19 max screens)
  • UK : 1.6 % (58 max screens)
  • France : 5.6 % (307 max screens)
  • Germany : 2.4 % (117 max screens)
  • Spain : 2 % (81 max screens)
  • Italy : 2.8 % (88 max screens)
  • Belgium : 4 % (21 max screens)
  • Australia : 1.1 % (21 max screens)
  • Russia : 4.5 % (100 max screens)
  • Netherlands : 3.7 % (24 max screens)
  • Turkey : 1 % (16 max screens)
  • Portugal : 2.4 % (14 max screens)
  • Mexico : 0.36 % (18 max screens)
  • Taiwan : 0.7 % (4 max screens)
  • Thailand : 0.47 % (3 max screens)
Source : BoxOffice Mojo; IMDb


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21 février 2013

Ning Ying et sa trilogie (Luisa Prudentino)

Cette trilogie (Jouer pour le plaisir, Ronde de flics à Pékin, Un taxi à Pékin), qui couvre plus d’une décennie, est un formidable document de mémoire artistique au sujet de Pékin. Elle rend compte de l’effondrement de ses modes de vie et des espaces urbains sous le coup du changement d’ère économique. Nous verrons comment à travers la transformation d’une ville, Ning Ying nous parle de la transformation de toute une nation.
Luisa Prudentino est sinologue, spécialiste du cinéma chinois. Auteur de nombreux ouvrages et essais sur le sujet, elle est professeur de langue et culture chinoises à l’università del Salento (Lecce – Italie), chargée de cours à l’INALCO et à l’université de Lorraine en histoire du cinéma chinois et membre du CERLOM (Centre d’étude et de recherche sur les littératures et les oralités du monde).
Ce cours de cinéma a eu lieu le 15 février 2013 au Forum des images, à Paris, dans le cadre du cycle de films "De Pékin à Taipei, 1 000 visages de la Chine"


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19 février 2013

Les enfants du paradis (Mannoni, Salmon, Aurouet)


Les Enfants du paradis de Marcel Carné
Conférence de Laurent Mannoni, Stéphanie Salmon et Carole Aurouet
13 février 2013 (La cinémathèque française) 2h30'

17 février 2013

Prospective Cinema Forms (Greenaway)

Nov 2010 (UC Berkeley) 1h30'
Filmmaker Peter Greenaway looks at cinema language, and his contention that cinema is dead or evolving. He shows many examples from his own avantgarde cinematographic imagery. Series: Doreen B. Townsend Center for the Humanities


Peter Greenaway: "Nine Classic Paintings Revisited"
2010 (UC Berkeley) 1h29'
"Nine Classic Paintings Revisited" is the second of two lectures presented by filmmaker Peter Greenaway as the 2010-2011 Avenali Chair in the Humanities at the Townsend Center for the Humanities, UC Berkeley. Best known for such films as The Draughtsman's Contract (1982), The Cook, the Thief, his Wife & her Lover (1989), The Pillow Book (1996), The Tulse Luper Suitcases (2003-2004), and Nightwatching (2007), Greenaway has worked more recently on numerous exhibitions and installations in Europe, from Venice's Palazzo Fortuny and Barcelona's Joan Miró Gallery to Rotterdam's Boymans van Beuningen Gallery and Paris' Louvre. Regularly nominated for the film festival competitions of Cannes, Venice, and Berlin, Greenaway has also published books, written opera librettos, and collaborated with composers Michael Nyman, Philip Glass, Louis Andriessen, Borut Krzisnik, and David Lang, among others.



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